Exposés de séminaire pour le cours "Homologie et Topologie"




Exposés proposés

Sujet 1 : Groupe fondamental et homologie

  1. Rappels (rapides) sur la définition du groupe fondamental (réf. : [Mas, §§II.1-3] ou [FTa, §1.2])
  2. Démonstration du théorème H1(X) = π1(X)ab (réf. : [Bre, §IV.3, pp. 172-175] ou [FTa, §7.1])
  3. Cas des surfaces : calcul de π1(S) et de H1(S) en utilisant la représentation de S par des identification de côtés dans un polygône, et interprétation du résultat (réf. : [Mas, §IV.5] ou [FTa, pp. 74-76]))

Sujet 2 : Le théorème de Jordan-Brouwer et ses applications

  1. Enoncé du théorème : si f: SmSn est un plongement, alors Hi˜(Sn - f(Sm)) = Z si i = n-m-1, et Hi˜(Sn - f(Sm)) = 0 sinon (la notation Hi˜ désignant l'homologie réduite)
  2. Démonstration du lemme clé : si f: DmSn est un plongement, alors Hi˜(Sn - f(Dm)) = 0 pour tout degré i≥0. Puis application à la démonstration du théorème
  3. Corollaire : si f: Sn-1Rn est un plongement, alors f(Sn-1) partage Rn en deux composantes connexes par arc
  4. Éventuellement : si f: Sn-1×[0,1]→Sn est un plongement, alors la clôture de chaque composante de Sn - f(Sn-1×0) est homéomorphe à Dn (théorème de Schoenflies généralisé)
Références : [Bre, §IV.19, pp. 230-239] ou [Mas, §VIII.6]

Sujet 3 : Le théorème de Borsuk-Ulam et ses applications

  1. Rappels sur l'homologie des espaces projectifs à coefficients dans Z⁄2Z
  2. Démonstration du théorème : si f: SmSn est une application qui commute à l'antipode, alors on a nécessairement n≤m
  3. Énoncé et démonstration du théorème de Borsuk-Ulam proprement dit
  4. Le théorème du sandwich au jambon
Références : [Bre, §IV.20, pp. 240-244]

Sujet 4 : L'homologie du cône d'une application

  1. Définition du cône C(f) d'une application f: AX
  2. Notion de cofibration et relation C(f)~XA
  3. Relation Hn(X,A) = Hn(C(f),pt)
Références : [Bre, §VII.1, pp. 432-435] ou [AGP, pp. 59-60, pp. 89-96]

Sujet 5 : Théorème des points fixes de Lefschetz-Hopf

  1. Définition du nombre de Lefschetz d'une application f: |K|→|L| pour des complexes simpliciaux finis K et L
  2. Rappel sur la notion d'approximation simpliciale d'une application
  3. Formule des traces de Hopf
  4. Démonstration du théorème de point fixe de Lefschetz-Hopf : si L(f)≠0, alors f a un point fixe
Références : [Bre, §IV.23, pp. 253-256]

Bibliographie



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